Cette action de démoustication a visé des espèces de moustiques du genre Aedes et tout particulièrement les Aédes  Rusticus et Cantans. Les moustiques invasifs de cette espèce se développent au printemps. Les femelles pondent des œufs sur une terre humide, et ces derniers peuvent y survivre jusqu’à 7 ans. Les œufs éclosent au contact de l’eau, avant de se transformer en larve.

Le passage à l’âge adulte dépend de la température de l’eau ; plus celle-ci est élevée plus le développement du moustique est rapide. Ce développement peut passer de 3 mois à 5 jours. Les espèces ciblées, Aedes grandissent en ce moment et seront amenées à piquer à partir du mois de mai. Les femelles piqueront afin de nourrir leurs œufs pendant une à deux semaines.

Il est important de souligner que cette action ne vise pas à éradiquer les moustiques, mais à limiter la gêne occasionnée par leur prolifération.

Cette espèce de moustique est différente de celle que l’on retrouve au sein des habitations : le Culex, qui lui se développe et vit au sein de nos jardins et maisons.

Propices au développement des moustiques, les zones humides, les sous-bois, les zones marécageuses sont identifiées par les agents du SDDEA qui procèdent à l’évaluation de la densité des moustiques au stade larvaire et au choix du traitement :

• Le traitement manuel est effectué sur des petites surfaces. Cette année, ce sont près de 70 hectares qui ont déjà été traités à l’aide d’un pulvérisateur.
• Le traitement par hélicoptère est privilégié sur de grandes étendues. Cette solution est plus compliquée à mettre en œuvre, car il est impossible de voler au-dessus de 19km/h.

Pendant ces trois jours, le traitement par hélicoptère a été réalisé sur près de 500 hectares. Une cartographie des zones à traiter a été réalisée pour cibler le périmètre d’action de ce traitement préventif.