Les réservoirs des Hauts-Clos sur le circuit du Marathon du Patrimoine
Cette année les coureurs du Marathon du Patrimoine ont fait une halte sur un site historique géré par la Régie du SDDEA : les réservoirs semi-enterrés des Hauts-Clos, à Troyes, qui ont exceptionnellement livré quelques secrets au public…
Le soleil de plomb et la chaleur n’ont pas altéré la bonne humeur et la curiosité des coureurs du 6e Marathon du Patrimoine. Samedi 12 juin vers 16h15, ils sont arrivés sur le site des réservoirs des Hauts-Clos, où un ravitaillement les attendait. Et comme la formule du Marathon du Patrimoine consiste à proposer des visites de site ou de monument à chaque étape, le groupe a pu découvrir une petite exposition à l’entrée de la salle des vannes des réservoirs semi-enterrés.
Benoit Houssin, Directeur territorial Troyes à la Régie du SDDEA, a accueilli les visiteurs avec un rappel historique sur le site, qui reçoit depuis 1894 les eaux de sources destinées à alimenter la ville en eau potable. Et depuis 1970, les deux réservoirs semi-enterrés des Hauts-Clos, d’une capacité totale de 30 000 m3, approvisionnent le château d’eau sur piliers, destiné à alimenter la partie haute de la ville. Les visiteurs ont pu aussi voir la canalisation en fonte, d’origine, qui tire le trait d’union entre les deux parties du site, en traversant la prairie située au-dessus des réservoirs semi-enterrés.
L’endroit était exceptionnellement ouvert au public pour l’occasion et les visiteurs ont apprécié de pouvoir mieux connaître un site historique, intégré dans le patrimoine troyen, mais assez mystérieux. « C’est extrêmement intéressant. C’est un endroit qu’on connaît ici mais dont on ne sait pas grand-chose », s’est réjoui Nicolas, l’un des coureurs heureux de faire cette halte culturelle sur le parcours sportif
Photos inédites
Alexandre Duvaux électromécanicien à l’Agence de Troyes (Direction des Territoires), qui travaille depuis trois décennies sur le site, a pour sa part répondu aux questions des visiteurs, en leur présentant les photos inédites du site qu’il avait épinglées sur des palettes, à l’entrée de la salle des vannes. On pouvait y découvrir l’intérieur des réservoirs et du château d’eau, de la salle des pompes, et des images des travaux de rénovation qui se terminent cet été.
C’était la première fois que le Marathon faisait une étape sur le site des Hauts-Clos. « Tous les ans le circuit est différent », explique Emmanuelle De Marne, chargée de la marque touristique territoriale Troyes la Champagne, qui organise l’événement. « Le départ a été donné à 8h10, avec un itinéraire-surprise et des meneurs d’allure à 7-8 km/h. Ce n’est pas facile, il fait chaud et certaines étapes sont plus longues que d’autres. Il faut garder le rythme ! »
Produits locaux
Les coureurs sont partis cette année du château de Vaux, à Fouchères, ils ont fait étape notamment au Manoir de Rumilly-les-Vaudes, à la fromagerie de Vaudes, au Château de Monceaux-les-Vaudes, avant une longue pause-déjeuner, avec orchestre. Puis ils sont repartis vers les Vergers du Pays d’Othe dans l’après-midi. En revenant à Troyes, ils sont passés par l’UTT avant d’arriver aux Hauts-Clos, pour reprendre leur course aux alentours de 16h30.
L’étape suivante les a amenés à découvrir la collection de blindés militaires de Bruno Tabare, collectionneur passionné, qui leur a ouvert son musée privé rue Gustave-Michel. Puis les coureurs ont marqué un dernier arrêt chez les sœurs Oblates de Saint-François de Sales, dans un lieu très secret et apaisant, rue des Terrasses. Finalement à 17h30, le groupe a rejoint l’Office du Tourisme rue Aristide-Briant, près de l’Hôtel de ville de Troyes, terminant ainsi une journée pleine de surprises.