Milieux aquatiques et démoustication :
l’Assemblée générale restreinte fait le point
En prélude à l’Assemblée générale d’octobre, les compétences GeMAPI et démoustication du SDDEA ont tenu leur Assemblée générale restreinte. L’année écoulée a vu plusieurs réalisations aboutir en matière de milieux aquatiques, tandis que la sécheresse n’a pas été propice aux proliférations de moustiques.
L’Assemblée générale restreinte GeMAPI-démoustication du 13 octobre 2022 a été l’occasion de faire un point sur les réalisations concrètes de ces derniers mois. Dans ses propos introductifs, Jean-Michel Viart, 1er vice-président du SDDEA et de sa Régie, Président du bassin Seine et Affluents Troyens et vice-président de TCM, l’a souligné : « Nous allons commencer à voir se réaliser des travaux. Des études aussi et des projets : sur les étiages, les inondations, l’état des masses d’eau, la façon dont on veut de les réapproprier, les entretenir… » Or le SDDEA est en position d’intervenir très localement tout en coordonnant les actions sur la globalité des bassins : « Il est important d’avoir une vision transversale sur tout le département avec les bassins, l’Epage », notamment, a rappelé M. Viard.
Les Assemblées de bassin qui se sont tenues localement en septembre et début octobre avaient permis de faire le point sur les travaux réalisés et les projets. Ceux-ci s’inscrivent au sein des plans pluriannuels de restauration et d’entretien de cours d’eau (PPRE) et portent sur le lit mineur, les berges, et le lit majeur des rivières. Les échanges avec les délégués présents avaient porté également sur les questions budgétaires. Elles avaient notamment abordé la question des cotisations GeMAPI. « Le bassin Aube aval est le seul à avoir augmenté sa cotisation cette année mais cela était prévu au préalable jusqu’en 2024 », a rappelé M. Viart. En moyenne la cotisation s’élève à 8,10 € par habitant au sein des collectivités adhérentes. « Ce montant est cohérent au regard de notre activité aujourd’hui », a indiqué Lucile Gaillard, Directrice générale adjointe Gestion des Milieux, Prévention et Patrimoine, au SDDEA. Le budget primitif 2023 a été adopté.
« Compétence de gestion de projets »
En matière de démoustication, cette année extrêmement chaude et sèche n’a pas été propice au développement des larves de moustiques. Les questions budgétaires ont donc constitué l’essentiel des points abordés lors de cette Assemblée générale restreinte. Le budget primitif 2023, adopté par les délégués, s’articule autour de trois axes d’action : prévoir davantage de dépenses sur les traitements, utiliser davantage les excédents et externaliser la communication. « Les gens ne savent pas ce qu’est une larve de moustique, c’est un vrai problème ! », a souligné Marcel Ceunebroucke, Grand délégué démoustication.
Les actions à prévoir pourraient inclure la distribution de documents d’information par boitage et des clips vidéo disponibles en ligne. Quant à l’excédent budgétaire de la compétence, « il est utilisé comme soupape de sécurité. Il faut donc la renouveler quand elle est utilisée », a souligné M. Viart. « Nous devons assurer une compétence de gestion de projets », a rappelé pour sa part Mme Gaillard. Les cotisations vont toutefois rester stables, à hauteur de 2,73 € par habitant pour les EPCI adhérentes.