Le surpresseur des Ribots s’offre une nouvelle jeunesse
La réhabilitation de la station de surpression de Troyes-Ribots a permis de remettre le site entièrement à neuf, pour un meilleur service aux usagers de Troyes et une partie de l’agglomération.
A l’angle de la rue du Général-Rambourgt et de la rue Alexandre-Ribot, en plein quartier des Marots, à Troyes, se trouve un terreplein central arboré avec une construction en béton semi-enterrée. C’est dans ce local discret que la station de surpression des Ribots est installée depuis les années 1970. Cette installation assure la pression de l’eau du robinet pour l’ensemble du quartier des Marots, Sainte-Savine et le secteur Paul-Doumer à La Rivière-de-Corps, soit quelque 20 000 habitants.
Dans le cadre de son programme pluriannuel d’investissement destiné à pérenniser les ouvrages du service des eaux, le Cope-Territoire Troyes a effectué, en septembre-octobre, la remise à niveau complète du surpresseur des Ribots. La Régie du SDDEA a assuré la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre sur cette opération, pour le compte de la Ville de Troyes. « L’une des pompes du système de pompage ne fonctionnait plus et il fallait réhabiliter le génie civil du local », explique Samuel Marion, conducteur d’opération à la Régie du SDDEA.
Augmentation de la demande
C’est donc l’ensemble des installations qui a été remis à neuf. Au niveau du local, d’une dizaine de mètres carré, l’isolation phonique et thermique a été revue avec des plaques de chanvre compressé. Au sol, la dalle, avec l’écoulement des eaux de purge des pompes, a été refaite. Les portes, les pompes, la conduite qui traverse le local, ont été remplacées.
Le raccordement de Sainte-Savine, qui a transféré sa compétence eau potable à la Régie du SDDEA en 2020, et l’augmentation des consommations sur ce secteur a entraîné une augmentation de la demande. « Le passage de 4 à 3 groupes de pompage est en partie due au redimensionnement de la demande en eau potable sur le secteur desservi, et aux nouvelles technologies de pompes, plus performantes que par le passé, moins énergivores. On obtient un meilleur rendement »,explique Samuel Marion.
« Un système de chloration a été ajouté », précise-t-il. « Il comporte un analyseur de chlore et selon le résultat, on peut ajouter du produit. Tout est automatique et le taux de chlore peut être réglé à distance. » L’automatisation a donc été entièrement rénovée, sous la supervision de Rodolphe Bord, responsable de la Cellule Gestion Intelligente de l’Eau
à la Régie du SDDEA (Direction industrielle).
La réhabilitation du surpresseur des Ribots représente un investissement
de 154 000 € HT. Après les ultimes tests, la réception du chantier a eu lieu le 25 octobre.