L’Observatoire de l’eau revient
dans un contexte bousculé par le climat
Porté par le SDDEA et sa Régie, avec tous ses partenaires, l’Observatoire de l’eau va tenir sa deuxième session à Troyes alors que se tient parallèlement la Cop 27 sur le changement climatique. L’eau est au cœur de toutes les préoccupations.
Un an exactement après sa première session, qui avait réuni à Troyes les élus locaux du département, les acteurs de l’agriculture, la pêche, la chasse, la forêt, l’énergie, l’industrie, ou encore le tourisme, pour évoquer l’avenir de l’eau sur nos territoires, la deuxième édition va se dérouler le jeudi 17 novembre au Centre de Congrès de l’Aube. Au programme : plusieurs ateliers de travail thématiques pour permettre aux participants de se retrouver en groupes restreints, et deux sessions plénières pour mettre les connaissances actuelles en commun, débattre et échanger.
« Nous voulons cette année ancrer l’Observatoire de l’Aube sur le territoire. Des projets ont été engagés depuis un an, à la suite de la première session, et nous allons voir aussi comment le territoire évolue avec le changement climatique et comment cela doit nous guider dans nos actions », explique Marin Schaffner, Grand Témoin à l’Observatoire de l’eau.
Trouver des solutions
Ethnologue, auteur, traducteur et éditeur, il a suivi les travaux réalisés par le SDDEA et ses partenaires tout au long de l’année écoulée et il reviendra sur les éléments marquants qui l’ont jalonnée. Ainsi « le risque sécheresse est de plus en plus présent, on l’a vu cet été. Comment on s’organise ? Il n’y a pas beaucoup d’espaces où on peut se poser ces questions tous ensemble », souligne-t-il.
Les conflits d’usage de l’eau existent déjà dans d’autres pays et diverses régions de France. L’un des objectifs de l’Observatoire de l’eau est donc d’anticiper sur les tensions qui peuvent survenir et de trouver des solutions avec toutes les parties prenantes.
La Seine en exposition
Pour lier l’utile à l’agréable tout en restant dans le thème de la journée, François Guillotte, photographe, viendra du Havre pour présenter son exposition La Seine vagabonde, de la source à l’estuaire. Ce passionné de la Seine a suivi en vélo l’épopée d’Arthur Germain, ce jeune athlète qui a descendu cet été tout le fleuve à la nage, en le prenant en photo. L’exposition restitue ce parcours en mettant le fleuve en vedette.
« Durant les deux mois de cette aventure, j’ai dormi chez l’habitant le long de la Seine. J’ai ainsi acquis une vision intime du fleuve. Et j’ai pu constater que la Seine est très peu aménagée et très sauvage en amont de Paris, sur ses deux premiers tiers, alors qu’en aval jusqu’au Havre c’est tout le contraire », explique-t-il. « Mon objectif personnel c’est donc de faire découvrir l’intérêt du début du fleuve, une vraie pépite, aux habitants de la Seine-Maritime, et les acteurs de la fin du fleuve aux habitants du début ! »